Pour rappel, les zones rouges constituent les prérequis indispensables ne devant en aucun cas être remis en cause dans le cadre de la baisse d’activité enregistrée à la DGSI.
Ces zones rouges sont au nombre de 5 :
1/ maintien des sites que sont la région parisienne, Valbonne et Toulouse,
2/ maintien des Datacenter,
3/ conservation du ratio 2/3-1/3 avec KLM,
4/ maintien de l’informatique centralisée,
5/ pas « d’Outsourcing » global.
Au cours du dernier CE DGSI, mercredi 27 juin dernier, la Direction de la DGSI a informé l’ensemble des élus, sous forme de chantage à peine déguisé, que ces zones rouges font désormais partie intégrante du projet Transform 2015. Elles ne sont plus incluses dans le cadre du Plan Industriel de l’Informatique.
Même en cas d’adoption du plan Transform 2015, on est en droit de se demander ce que deviendront ces zones rouges au-delà de fin 2014, date butée maximum concernant la garantie de l’emploi.
Rappelons que dans le cadre du Plan industriel, les engagements « Zones Rouges » étaient garantis sur une période de 5 ans. De fait avec Transform 2015, on perd 3 années de garantie.
De plus, le cinquième point est particulièrement ambigu, pour ne pas dire dangereux, on nous promet « pas d’Outsourcing global» …. Pas d’externalisation à 100% prévu pour les deux années à venir !
En clair, la Direction peut continuer d’externaliser régulièrement des pans entiers de notre informatique interne et réduire sans cesse le périmètre de nos activités, avec des conséquences inévitables sur le niveau de l’emploi et sur la qualité de nos métiers … Comme il ne s’agit pas d’externalisation globale, tout est permis !
DES INFORMATIONS : ENCORE ET TOUJOURS !
Projet CargoBus … trois pas en avant … deux pas en arrière !
Le projet rencontre des difficultés suite à des dysfonctionnements au niveau Fret des différentes compagnies partenaires (Martinair, KLM et AF). Une étude complémentaire doit être effectuée pendant l’été… A suivre ! Le projet se poursuit néanmoins à la DGSI sur les bases initiales en attendant les résultats de l’étude !
Commentaire UNSA :
– On continue, mais on ne sait pas où l’on va !! Tout cela dénote quand-même un sérieux problème de gouvernance au sein du Groupe !
Projet DIGITAL … La qualité du WEB et les mauvais choix de la DGSI
Il s’agit de regrouper les équipes Métiers et AMO des différentes Directions qui contribuent à ce projet, sur CDG, projet qui dépendra directement du Commercial France. La place et le rôle de la DGSI dans ce projet est un peu flou … Dans la présentation faite en CCE, la DGSI était à peine impliquée. Lors de la session du CE DGSI, le 27 juin, le Directeur nous a indiqué que 3 à 4 informaticiens seraient affectés au plateau mis en place à CDG.
Commentaire UNSA :
– On ne peut que regretter que de nombreuses ressources de la DGSI spécifiquement dédiées au WEB aient été affectées à d’autres missions, au détriment inévitable de la qualité de service de l’INTERNET AF… Dommage que les mises en garde adressées à la Direction par les personnels concernés et représentants du personnel n’aient pas été entendues !
Vente de Basso-Cambo … une bonne affaire ?
L’offre d’achat est désormais finalisée, l’immeuble est considéré comme vendu. Il faut maintenant trouver de la place pour « reloger » les 240 agents concernés. 50 places sont disponibles à La Barigoude en tenant compte, nous assure la Direction, du respect de la surface minimale requise pour chaque individu !
La Direction de l’immobilier est actuellement à la recherche des surfaces complémentaires pour les quelques 190 personnels restants !!
Commentaire UNSA :
– Nous mettons en garde la Direction sur les conséquences d’une trop grande densification dans les locaux de la Barigoude.
– La vente de l’immeuble de Basso-Cambo sera-t-elle en définitive une bonne affaire compte tenu du coût dans la durée de la location des futurs locaux à Toulouse ?? Aucun bilan financier de cette opération ne nous a été présenté.
Avenir DSD … la vigilance s’impose !
Les élus ont interpelé la Direction concernant la récurrente inquiétude de l’ingénierie en général et particulièrement des équipes Lotus Notes et AD quant à leur activité future.
Réponse : la refonte en cours du poste de travail va nécessiter l’augmentation de l’ingénierie pour accompagner cette évolution. Le renforcement de l’équipe Virtualisation est également à l’ordre du jour. La Direction indique qu’il n’est prévu d’externalisation d’activité y compris via KLM interposée !
Concernant la messagerie, la migration vers Exchange semble désormais acquise, mais pas pour tout de suite.
La Direction a confirmé que les discussions sont toujours en cours avec KLM au sujet du partage d’activités. Elle précise qu’il subsiste un point principal de désaccord entre les parties pour lequel l’aide de l’architecture a été sollicitée. Devinez lequel !!
Une meilleure intégration des outils et services fournis aux utilisateurs est une nécessité. Microsoft est pressenti comme solution pour réaliser cette opération. La Direction confirme ce point mais nous informe que ce n’est pour l’instant qu’une orientation et que pour cela, trois points restent incontournables, à savoir le techniquement possible, l’humainement possible et l’économiquement possible. Pour exemple, elle explique que Microsoft n’a pas été retenu comme choix d’antivirus, et que McAfee est conservé, même si une migration est envisagée, à terme.
Commentaire UNSA :
– Nous enregistrons toutes ces déclarations, et nous saurons rappeler à la Direction, le moment venu, tous les engagements qu’elle a pris dans chacun de ces domaines et restons vigilants !
GAINS METIERS ALTEA DC …… LA TROMPERIE
La prévision … 19M€/an !
Le business case d’ALTEA DC présenté en mai 2008 au CCE et en juin 2008 au CE DGSI chiffrait les gains métiers annuels à 19 M€/an (page 55 du document).
La réalité … 7,1M€/an !
Lors de la présentation du projet TRANSFORM 2015, la Direction de l’exploitation chiffre ces mêmes gains métiers à 7,1 M€, une fois le déploiement d’ALTEA DC totalement réalisé. La dernière étape concerne le HUB de CDG et ORLY lors du premier trimestre 2013.
Chercher l’erreur ….
Cela remet fortement en cause la pertinence du remplacement de GAETAN par le logiciel AMADEUS.
Cet exemple est significatif, il est loin d’être exceptionnel ! Pour favoriser le choix des solutions externes, la DGSI n’hésite pas à présenter des business Case peu crédibles. On gonfle systématiquement les gains métiers pour mieux nous faire avaler la pilule des nombreuses externalisations !