Aujourd’hui se joue un très mauvais film à la DGSI. Le scénario, plus que douteux, se déroule en deux épisodes.
Lorsque des valeurs sont bafouées, se taire s’apparente à de la complicité. C’est pour cela, qu’au regard de la gravité des événements évoqués ci-dessous, nous avons décidé de nous exprimer, tout en mesurant les conséquences. Notre attachement à l’entreprise, à la DGSI et au respect des agents, déjà largement sollicités par Transform 2015, justifie notre démarche. Chacun pourra en juger après avoir pris pleinement connaissance du dossier.
ÉPISODE I : LAXISME ET PRÉMÉDITATION
Un plan PDV est mis en place. L’objectif est de réduire la masse salariale par des départs volontaires dans les secteurs où l’activité n’est plus au rendez-vous !
On constate rapidement une forte demande à la DGSI, en particulier d’agents affectés à des missions majeures. Des salariés quittent AF pour rejoindre une structure dont le métier est d’accompagner des compagnies aériennes dans la migration vers les logiciels ALTEA d’Amadeus. Il est incontestable qu’AF dispose de fortes compétences dans ces domaines pointus. Le chef d’orchestre de cette opération est Bertrand KIENTZ, ancien d’AF et d’AMADEUS. Les recrutements et les sollicitations vont bon train au sein même des locaux de la DGSI !
Alerté lors du CE DGSI de mars 2013, le Directeur de la DGSI, se montre ferme sur le ton mais ambigu sur la forme. Il affirme "Pour nos filiales, on peut en discuter, mais je tiens à être tenu au courant. Je ne veux pas que nos fournisseurs viennent nous proposer des gens qui ont pris le PDV. Je m’y opposerai" tout en se préservant une issue de secours : "Cependant, dans certains cas, des gens prendront des risques avec un esprit d’entreprise et créeront quelque chose. Si nous pouvons avoir des relations constructives et un intérêt réciproque en cash ou en création de charge de travail, cela se regarde ". En somme, tout et son contraire, aucunement ferme mais très ouvert !
ÉPISODE II : LE PASSAGE À L’ACTE
CITYJET, filiale d’AF, sollicite la DGSI pour l’assister dans sa migration vers les solutions ALTEA. L’expertise interne est désormais reconnue dans ce domaine. Sachant qu’AF est à la recherche de recettes nouvelles, cette demande devrait être bénéfique. Alors que nous souhaitons relancer la commercialisation au sein de la DGSI, c’est une opportunité séduisante à ne pas manquer !
Or lors de la session du CE DGSI du 23 mai, le Directeur de la DGSI nous informe que cette demande ne peut pas être prise en compte faute d’effectifs et de compétences disponibles. Principalement la faute aux nombreux départs en PDV dans le domaine concerné. Ce n’est évidemment pas une surprise, mais à qui la faute ?
L’affaire aurait pu en rester là, avec des regrets, voire des colères face à ce gâchis. Un marché porteur d’avenir avec tous les avantages que cela pouvait générer en terme industriel et financier vient de s’éloigner.
Homme à ne pas renoncer, notre Directeur n’en reste pas là. Il trouve la solution miracle. Puisque des PDVistes d’AF ont créé sous la responsabilité de Bertrand KIENTZ une structure qui à justement pour vocation de réaliser ce type de missions, rien de plus simple que de jouer l’entremetteur commercial entre CITYJET et la nouvelle entreprise constituée. Reconnaissons que notre Directeur à eu l’honnêteté de nous en informer officiellement lors la session du mois de mai.
Quiconque ouvre les yeux et regarde les faits ne peut constater qu’une chose : trop d’intérêts se mélangent, et cela ne crée pas un climat de confiance !
PS : une mention spéciale à B. KIENTZ qui a brillamment réussi son coup. Chapeau l’artiste !
Pour l’UNSA faute avouée en aucun cas pardonnée. Nous considérons avoir été trahi par notre Directeur, plus prompt à jouer les commerciaux pour des entreprises externes que de défendre notre Informatique INTERNE.
Nous demandons officiellement que DES MOYENS CONSÉQUENTS SOIENT AFFECTÉS À DI.CC POUR ENFIN METTRE EN ŒUVRE UNE POLITIQUE DE COMMERCIALISATION AMBITIEUSE.