La Direction refuse de reconnaitre les compétences
des agents du GROUPE B
Au niveau central AF :
Les concertations concernant le repositionnement des agents du groupe B sur la nouvelle grille des emplois sont toujours en cours au niveau central. Participent à ces réunions, les organisations syndicales signataires du plan Transform 2015, mais aussi les organisations syndicales représentatives non signataires, en particulier l’UNSA-aérien. Le but principal de cette concertation étant de définir le cadre général d’application des règles d’emploi pour toutes les Directions de l’entreprise.
A la DGSI :
A la DGSI, contrairement à d’autres Directions, aucune concertation officielle n’a été organisée avec la totalité des organisations représentatives à l’Informatique. Prenant acte de cette situation malsaine, nous avons clairement fait part de nos positions à la Direction de l’Informatique, en CE ainsi qu’à travers plusieurs courriers. Nous demandons tout légitimement et clairement la reconnaissance pleine et entière du savoir-faire et des compétences des techniciens de la DG.SI.
Le 16 novembre 2012, lors de la session du Comité d’Entreprise, le Directeur des Ressources Humaines de la DGSI a fait un état des lieux du projet :
• les agents aujourd’hui B5 et B4 seraient reclassés en niveau 4
• les agents B1, B2 et B3 seraient reclassés en niveau 3
• Il a également été confirmé qu’il n’y aura pas de technicien supérieur de niveau 5 à l’informatique !
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Concernant le niveau 5, le DRH prétend qu’il ne serait réservé qu’aux seuls AMDE, poste inexistant à la DGSI. Pourtant, le projet de la nouvelle convention du personnel au sol précise sans aucune ambiguïté que le Niveau 5 concerne à la fois les AMDE et les techniciens supérieurs !
Extrait de la nouvelle convention du personnel au sol (disponible sur www.unsa-dgsi.fr) :
Le Technicien Supérieur regroupe les emplois nécessitant la mise en œuvre et la maîtrise de connaissances techniques et professionnelles supérieures parmi les plus complexes. L’existence de ces emplois correspond à un besoin d’expertise dans les organisations des différents métiers. Il est notamment fait appel aux titulaires de ces emplois pour l’identification, l’analyse et la résolution de problèmes complexes, la participation à des réunions, des études …
Concernant l’accès cadre, il devrait se faire à partir des niveaux 4 et 5 mais après avoir occupé plusieurs postes de ces mêmes niveaux et en répondant aux critères sélectifs mis en place pour les promotions.
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Pour information, la DGSI compte environ 218 agents groupe B avec la répartition suivante
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Commentaires UNSA, sur le fond
· Une juste reconnaissance des compétences :
Pour l’UNSA DGSI, de nombreux agents ont maintes fois prouvé leur très haut niveau de technicité. Par ailleurs, plusieurs fiches de postes actuelles correspondent à la description de l’emploi d’un technicien supérieur de niveau 5 telle que définie dans la nouvelle grille !
· Des perspectives d’évolutions salariales insuffisantes :
Lors des avancements, les règles comptables primeront sur les qualités professionnelles des agents. La nouvelle convention le permet largement : "La DRH fixe chaque année, par catégorie de salariés, une enveloppe budgétaire globale d’augmentations individuelles d’un niveau déterminé soit par accord conclu dans le cadre de la Négociation Annuelle Obligatoire, soit, à défaut d’accord, de manière unilatérale".
La Direction ne s’en cache pas, le risque d’un avancement ultra-sélectif deviendra la règle. Jusqu’à présent, le non-avancement était considéré comme une sanction. Demain, ce sera la norme et l’avancement deviendra un bonus !
Si l’on y ajoute le fait que les règles de valorisation de l’ancienneté sont revues à la baisse avec TRANSFORM–2015, notre évolution salariale sera freinée fortement et durablement !
Il est essentiel que la Direction de la DGSI revienne sur sa position actuelle en reclassant à leur juste niveau les agents B4 et B5 comme techniciens supérieurs de niveau N5 !
Commentaires UNSA, sur la forme
Le commandement de la DGSI se doit de nous indiquer précisément la méthode utilisée pour reclasser à un si bas niveau les agents B : quelles concertations et avec quels interlocuteurs ? Quels est l’outil d’évaluation utilisé et par qui ? Quel dialogue avec le commandement de terrain ? A-t-on uniquement utilisé une calculette, sans se préoccuper des facteurs liés au travail réalisé par les agents ?
Il y a fort à craindre que la machine bureaucratique à fabriquer de la rigueur ait tourné à plein régime au détriment des personnels, en faisant totalement fi de leur engagement professionnel. Le principal étant d’arriver à générer des économies sur le déroulement de nos carrières … aujourd’hui comme pour demain.
Ne pas se résigner !
Aujourd’hui, la Direction de la DGSI refuse de reconnaître justement le travail et les compétences du personnel, en particulier du groupe B. Elle préfère, sous des prétextes financiers, sacrifier l’évolution des carrières de ses salariés.
A-t-on pensé à l’impact en termes de démotivation et d’engagement professionnel, avec toutes les conséquences que cela peut générer sur la productivité de notre entreprise ? Au regard des décisions prises, on peut fortement en douter …
Mais, loin de se résigner, l’UNSA DGSI continuera à combattre tous les effets néfastes du plan TRANSFORM 2015. Plus particulièrement, nous interpellons directement le nouveau Directeur de la DGSI pour qu’il prenne toutes ses responsabilités dans la gestion du personnel.
Les agents du GROUPE B de l’Informatique ont trop souvent été les oubliés de la DGSI.
Cela doit cesser !
AFFAIRE A SUIVRE …
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