UNSA Aérien Air France – DGSI

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ACTUALITE ET AVENIR DE LA DGSI : CHANGER DE METHODE – INTERVENIR A LA SOURCE DES DECISIONS
 
  • PLAN INDUSTRIEL : UNE AUTRE METHODE EST NECESSAIRE
 
Une présentation est prévue en Mars 2013. L’histoire nous ayant appris que de nombreuses promesses d’activités ne sont pas tenues, il devient nécessaire de changer de méthode pour s’adresser aux sources décisionnelles. Ci-dessous le rappel des propositions UNSA faites en CE-DGSI :
 
– qu’une prochaine session du CCE débatte de la stratégie informatique en présence du président Alexandre de Juniac.
– que cette instance centrale et représentative de toutes les Directions d’AF, soit consultée sur le contenu d’un plan de développement de l’informatique, et décliné pour chaque Direction Métier.
– ensuite et seulement ensuite, qu’en en déduise le plan industriel de la DGSI.
 
Les démarches concernant ces demandes sont en cours … affaire à suivre.
 
  • MOBILE PNC (ORDI V2) : UNE EXIGENCE, LA PREDOMINANCE DE LA DGSI !
 
Lors du CE-DGSI du 23 février la Direction de la DGSI nous a indiqué que le projet concernant l’attribution de tablettes pour les PNC prenait forme. 3500 tablettes seraient déployées pour le PNC, hébergeant des outils permettant en particulier une nouvelle approche des passagers en vols. Pour l’instant pas d’autre information concernant le calendrier, l’architecture technique, le rôle de la DGSI et la présence d’autre prestataires externes. Pour l’UNSA-AERIEN, ce dossier n’est pas négligeable et nous exigeons que la DGSI ait un rôle prépondérant sur ce projet.
 
Les sections UNSA, DGSI et PNC, ont demandé un RDV commun à la Direction des Opérations Aériennes pour faire un point précis du projet vu de la Direction Métier.
 
Plus généralement, concernant la politique des technologies mobiles de l’entreprise, nous maintenons nos demandes :
 
– dresser la liste exhaustive des sites mobiles déployés au sein d’AF en indiquant clairement le prestataire informatique concerné (interne ou externe).
– la réinternalisation des sites mobile, et toute particulièrement la version "AF sur votre mobile " de notre web mobile.airfrance.com actuellement totalement externalisé !
 
  • CARGOBUS : GARE A L’IMPERIALISME D’ACCENTURE
 
Ce Projet est validé par le GEC. Des interrogations et inquiétudes restent bien présentes. Les relations entre ACCENTURE et la DGSI sont délicates, voire mauvaises. Nous ne sommes que de simple client !
 
Le périmètre de la future application sera totalement standardisé sur le modèle ACCENTURE, pour preuve, la réduction des gaps AF de 1.200 à moins de 100. Les spécificités d’AF passent à la trappe !
 
Pour l’UNSA cette décision n’est pas anodine, elle aura des conséquences sur les emplois internes et privera le FRET de ses fonctionnalités spécifiques.
 
Plus généralement, l’activité AF CARGO est toujours menacée de restructuration. Dans ce contexte, donner un rôle prépondérant à ACCENTURE n’est pas neutre. Ce prestataire extérieur saura s’adapter au moindre changement de périmètre, décision stratégique oblige ! Les sections UNSA DGSI et FRET ont demandé un RDV commun pour faire un point sur le projet et plus particulièrement sur les liens directs existants actuellement entre la Direction CARGO et ACCENTURE.
 
  • PDV A LA DGSI : COMMENT GERER L’IMPORTANTE BAISSE DES EFFECTIFS ET DES COMPETENCES ?
 
  • PDV : 109 départs validés à la DGSI : 68 en RP, 16 à TLS, 25 à VLB
  • 60 temps partiels aidés : 27 en RP, 18 à TLS, 15 à VLB
 
Ces départs volontaires correspondent à une diminution de 129 ETP, soit – 9% des effectifs. Parallèlement des départs en retraire naturelle sont programmés. Cette baisse ne sera pas compensée par des embauches, pour autant les besoins en informatique de l’entreprise ne cessent de croitre. Cela engendre des mobilités et des redéploiements qui ne sont pas toujours clairement indiqués.
Pour l’UNSA, cette situation justifie pleinement notre demande d’intégration des nouveaux apprentis et la nécessité de préserver l’attractivité des cursus C1, cela serait le minimum des minimums !
 
POINT SUR LA REORGANISATION DE DSA (PROJET DEVORGA)  :
DES INFORMATIONS MANQUANTES ET DE GRANDES INCERTITUDES
 
Malgré la volonté de communiquer de la Direction, des flous persistent sur ce projet.
 
Les informations nouvelles :
 
  • planning prévisionnel 2013, par domaines applicatifs, pour la mise en œuvre du projet.
  • coût du projet = 560 k€
  • informations générales concernant le nouveau métier d’EXPERT avec un besoin de 42 postes :
    • 24 experts techniques tous affectés à DI.NB
    • 18 experts technico-fonctionnels dans les autres agences DSA
  • la publication du descriptif des postes dans le SIRH .
 
Les informations manquantes :
  • aucune information précise sur les conditions de reclassement des anciens Responsables de Produit (environ 50 postes supprimés).
  • comment un agent du Groupe 1 pourra-t-il accéder au niveau expert sans passer par les critères de sélection des règles assessment ? Elles sont basées sur des notions de management et de polyvalence au sein de l’entreprise sans prendre en compte les notions d’expertises techniques !
  • avant d’être reconnu expert, chaque agent ex groupe 2 devra passer à travers des règles de validation. Elles ne sont pas définies pour l’instant. C’est de fait, la mise en place d’une nouvelle barrière sélective !
 
En conclusion : nous avions clairement indiqué les dangers du projet DEVORGA. Sa difficile mise en œuvre, avec les conséquences négatives que cela implique, démontre le bien fondé de notre jugement. Avant de lancer un tel projet, il aurait été judicieux d’anticiper sur les inévitables problèmes générés.
 
 
  • point d’étape DEVORGA présenté au CE DGSI (février 2013)
  • tract UNSA, concernant la nouvelle organisation de DSA (décembre 2012)
 
PROJET DE REORGANISATION DES EQUIPES TECHNIQUES z/OS, UNE NECESSITE :
LA JUSTE MESURE DE LA CHARGE DE TRAVAIL ET DES COMPETENCES DANS LE TEMPS !
 
Si cette réorganisation n’est pas inacceptable, ses effets doivent être jugés dans le temps. Le principal problème porte sur la diminution importante des effectifs et les conséquences que cela implique. La répartition de la charge de travail entre les différents pôles (3è niveau, 2è niveau, support développement et outils) risque de ne plus être étanche, avec tous les inconvénients que cela implique.
 
L’UNSA demande qu’un bilan soit réalisé au bout de trois mois, en tenant compte de l’avis des personnels concernés.
 
Il faut rappeler que le mainframe z/OS contribue à la stabilité de nombreuses applications sensibles et critiques. Toute dégradation de la qualité de service dans ces domaines serait préjudiciable.
 
Rappelons que le plan de sortie de z/OS a été présenté en janvier 2011, nous demandons à la Direction de mettre à jour ce document détaillé. Plus généralement nous souhaitons que des documents identiques soient élaborés pour faire un point précis et exhaustif sur les projets de sortie du TOP et de l’OS2200.
 
Pour information, le calendrier de sortie des principales applications z/OS (source janvier 2011) :
2010: STAR
2011: APACHE / PCV / PROSPER
2012: rien de majeure
2013: GIPADM / HERMESII
2014: FAST / GPN / LIMITE / MISTRAL / OCTAVE / ORION / PPV / RPN
2015: ACARS / CAFE / CARBU / CASSIS / CAVIAR / EPICE / EPICURE / GLACE / MILORD / REVE / RDR
2016: ASTRE / SIGMMPR / NAGE