CONFLIT SOCIAL A T10 (help desk technique de Paray)
Cela fait maintenant de nombreuses semaines que les agents de T10 subissent les conséquences d’une réorganisation inconséquente et contre-productive. Malgré leur désir de dialogue, la hiérarchie est restée sourde à leurs demandes. Faute d’être entendu, ils ont décidé la dépose d’une veille sociale et un arrêt de travail pour le jeudi 20 février.
LEURS REVENDICATIONS PORTENT SUR :
· LA GESTION DES METIERS ET DES EMPLOIS DE T10 :
Pour chaque groupe, nous demandons un examen exhaustif de la situation des agents afin de mieux définir le rôle de chacun.
Nous demandons que les agents du Groupe B, n’ayant pas vocation à passer cadre dans l’immédiat, puissent poursuivre leur activité d’une manière pérenne.
Cette demande est justifiée et réaliste, au regard des missions futures de T10, et la prochaine présentation d’une journée type de T10 en apportera la preuve concrète.
· LE VOLUME ET LA NATURE DES ACTIVITES DE T10 :
Nous demandons que la Direction présente la liste exhaustive des principales missions confiées à T10, en précisant :
1 – la nature et la description des missions,
2 – le degré de complexité des interventions (niveaux 1, 2 ou 3),
3 – le temps et les effectifs nécessaires à leurs réalisations,
4 – le plan de formation adapté aux différentes évolutions.
Cette demande vaut pour aujourd’hui comme pour demain. Elle permettra de mieux estimer la charge et la nature des activités prochaines de T10, qualitativement et quantitativement.
Parallèlement, le déroulement d’une journée type de T10 doit être présenté.
· LES FUTURS HORAIRES :
La concertation et la recherche d’une solution acceptée par les agents doivent primer sur toutes autres démarches.
Pour l’UNSA, la base et la structure des horaires actuels ne doivent pas être remises en cause.
Nous insistons sur l’importance de respecter ce principe.
· LES CONDITIONS DE TRAVAIL A T10 :
Tout doit être entrepris pour permettre un retour à une plus grande sérénité au sein de ce service.
Cela est essentiel tant pour le personnel que pour l’entreprise. Cela implique que chaque agent trouve sa juste place dans la mission collective du service et qu’aucun distinguo n’apparaisse en fonction de critères arbitraires.